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Séjour du 17 janvier au 25 mars 2002
Le guide sur Panama de Nancy Zydler (en Anglais) est indispensable, car les cartes disponibles sont peu détaillées.
En provenance de Cartagène, nous avions choisi d'arriver sur l'íle Pinos (ou Tupak). Cette ile est unique dans les San Blas par sa hauteur (200m) et sa silhouette de dos de baleine. L'approche par le sud est facile et elle n'est pas trop proche de la Colombie. Cette ile est grande (pour les San Blas) et le village n'en occupe qu'une petite partie contrairement à toutes les autres iles. Elle est restée plus authentique car plus éloignée de Porvenir (la "capitale"administrative à 90M)
A notre arrivée, nous avons eu la visite de Brijilio, qui parait être chargé de l 'accueil des plaisanciers. Il est charmant et parle Espagnol (encore rare dans ces iles) et l'anglais. Il nous a conduit chez le Saila pour nous acquitter de la contribution traditionnelle. (5$). Il nous a expliqué beaucoup de coutumes et nous a fait visiter l'ile don't nous avons fait le tour à pied.(3 heures).
Des amis navigateurs qui sont allés aux San Blas en décembre 2001, ont eu beaucoup de pluie pendant cette période. Durant nos deux mois et demi aux San Blas, nous n'avons pratiquement pas eu de pluie., et un vent d'alizé raisonnable entre 15 et 25nd, rarement plus.
Le vent qui agite la mer est bénéfique car cela met en évidence les cayes très nombreuses surtout dans la zone entre Pinos et Isla Tigre.Elles servent en fait de repères Cette zone est relativement étroite et plusieurs passages sont exposés à une forte houle. Après Tigre, on navigue en eau abritée car la bande cotière englobant iles et cayes est beaucoup plus large. Son orientation est aussi différente étant pratiquement est/ouest à l'ouest alors que vers Pinos elle est Nord ouest/sud-est. L'eau y est aussi plus claire car moins brassée . A Pinos, la visibilité sous l'eau était presque nulle quand nous y étions..
Coté paperasses, nous avons trainé au moins 15jours avant d'aller faire nos formalités à Porvenir (officiels trés aimables).. Ils nous ont fait l'entrée à Panama et aux San Blas (autour de 70$ en tout, mais il faut encore voir les officiels à Colon!!). Pour un court séjour aux San Blas, je pense que l'on peut "sauter"Porvenir et faire l'entrée dans le pays à Colon.
Pendant notre séjour dans les iles nous avons fait un aller-retour à Colón, pour faire des provisions, car aux San Blas, les resources sont trés limitées.
A Colón, il faut faire trés attention coté sécurité. Ne pas s'éloigner des rues principales.Nous n'avons eu aucun problème, mais beaucoup de nos amis en ont eu.
Il y a plusieurs supermarchés tres bien achalandés (celui de Colón 2000 était parfait). En plus on peut acheter vin et alcohols à trés bons prix (chez Motta) dans la zone franche à condition de se regrouper à plusieurs bateaux.
Le mouillage sur les "flats" n'est pas de bonne tenue, et j'avais affourché 2 ancres . On débarque au club de Panama,(à 1 petit mile) il y a des taxis en permanence à petit prix. Ils peuvent aller remplir les bouteilles de gaz entre autre, ou vous amener au supermarché . Le restau du club est sympa, bon et abordable (les sizeling steak etaient super) . C'est un lieu de rencontre un peu mytique avec la proximité du point de changement d'ocean et le point de recrutement des equipiers pour le passage du canal. Nous avons ainsi aidé Antoine (le chanteur-navigateur) à traverser le canal. C'est un bon plan de le "faire" en premier comme equipier !!
Il faut au moins deux jours pleins de navigation avec escale a Linton ou/et Portobelo (en général sans tirer de bords) de Chichime à Colón.
Nous avons une préférence pour Portobelo ; très joli mouillage, village historique en décadence, mais sympathique. Sa réputation d'endroit pluvieux est justifié! Il y a de quoi faire des provisions de base sur place,et même du diesel a une des superettes (ps: le nylon pour la pêche est très bon marché dans les magasins locaux.)
Pour des courses plus conséquentes, on peut prendre un bus pour Sabanitas (45 min) ,où on trouvera un super marché bien achalandé et un café internet , et éviter ainsi d'aller jusqu'á Colón en bateau.
Sur les iles , on trouve des petits pains trés bons , cuits artisanalement chez l'habitant. Il paraitrait qu' un boulanger francais, au début du XX eme siècle, leur avait appris la fabrication du pain.
Nos escales principaleset/ou préféreées aux San Blas ont été ;les suivantes (se reporter au guide pour les localiser):
- Isla Pinos, où nous sommes restès une semaine
- Isla Mamitupu avec Pablo et sa femme pour vous accueillir. Joli village très traditionnel, beaucoup de Cayucos à voile.
- Ailigandi c'est déjà presque une ville- Bon mouillage. La riviére est interessante a visiter, mais il un guide est impose (Patricio-sympa). En parler au bureau d'accueil.
- Snug harbour - Nous avons refusé de payer la contribution en $(le village de Playon Chico est bien loin!!), mais nous avons donné de la farine et du sucre.
- Isla Tigre: mouillage étriqué au bout de l'ile, la piste de " l'aéroport " occupe la moitié de l'ile! Le village est authentique et tout en longueur.
- Green Island. Bon mouillage mais seulement fin mars quand il n'y a plus d'americains. Autrement c'est la foire!!
- Banerdup: 2 miles à l'ouest de Green island- super mouillage tranquille, eau claire
- Sud de l'ilot Salar à l'ouest de Naguargandup Cays (vers 78.46N et 09.30W). Excellent mouillage et tranquille.
- Los Grullos ou Kuanidup-. Nous avons mange au restau de l'-hotel de la micro-ile. Trés correct et folklo.
- Mouillage coté ouest de Caobos Cay à l'est de Cayo Holandés,(nous y étions seuls pendant 4 jours). Superbe mouillage dans une eau translucide avec un fort courant.
- Ouest des Lemon Cays juste a l'est de Miria. On y recoit la visite des habitants de l'ile voisine très gentils.
- A Rio Sidra on a pu se procurer quelques légumes et fruits, commandés par téléphone par le commercant et livrés par... l'avion à langoustes à un prix cher mais acceptable . C'est aussi l'ile où habite et travaille Lisa ,connue pour ses beaux molas.
- Le classique Chichime,(prés de Porvenir) mais fort joli avec sa barrière de corail cassant la houle du large. Excellent pain sur l'lle principale. Bon point de depart et arrivée vers Linton et Portobelo
Coté cadeaux/échanges (contre molas) : hamecons, nylon de pêche, tissus, anciens draps,T shirts, casquettes,aiguilles à coudre, vernis à ongle, farine, sucre,piles (grosses rondes), palmes et masques, sucettes et bonbons pour les enfants, petits jouets.
Prendre aussi des $ en billets de 1 $ ou 5 $ en quantité. Ils n'ont jamais de monnaie, et il n'est pas possible d'en retirer.
Loin des villages, les pêcheurs viennent en cayuco vendre ou échanger des minuscules langoustes (un scandale! ), et des gros crabes/araignées délicieux (pour 2$ ).
Si vous avez une BLU, vous trouverez a 0900 locales Serge et Mimi sur 6945KHz. Arrivés en bateau, ils sont installés prés de Linton depuis quelques années et ont un élevage de canards et un restaurant où ils acc ueillent les plaisanciers de passage et viennent les chercher au mouillage en minibus.
J'espère que ces quelques renseignements vous seront utiles. C'est vraiement une zone de navigation et de contavt avec les indiens unique. Nous y avons rencontre Antoine et il se demandait pourquoi il en partait .!!!
Bon Vent,
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PS: Voir aussi le récit de notre fille Laure
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... COMING SOON ...
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